Mozac, abbaye Saint-Pierre et Saint-Caprais

Mozac, Limagne, Basse-Auvergne

L’abbaye de Mozac était l’une des principales abbayes de Basse-Auvergne. Fondée dès le 7ème siècle, elle fut rattachée à Cluny en 1095, au moment de la réforme grégorienne.

Elle connut son apogée à la fin du 12e siècle, et la bulle du Pape Alexandre III lui confirma en 1165, la possession d’une cinquantaine d’églises et de chapelles, ainsi que de nombreuses terres depuis la Combraille à l’ouest, puis le long de la Grande-Limagne auvergnate et enfin la vallée de l’Allier, jusqu’à la Montagne Bourbonnaise au nord-est.

L’abbatiale romane, construite sur des substructions antiques et carolingiennes, était une des plus belles d’Auvergne. Une série de tremblements de terre en 1452, 1477 et 1490 vint détruire une bonne partie des bâtiments abbatiaux dont l’Armorial de Guillaume Revel donne une vue vers 1450.

Ainsi, de grandes campagnes de reconstruction marquèrent la fin du 15e siècle et le suivant sous les abbatiats de Raymond de Marcenat (1459-1470)1, de son neveu Jean de Marcenat et de leurs successeurs abbés commendataires de la famille Duprat (Claude de 1516 à 1524, son frère Thomas de 1524 à 1528 et leur neveu Guillaume de 1529 à 1560).

Les abbés de Marcenat

Ainsi, n’est-il pas étonnant de voir sur les contreforts du chevet gothique, venu remplacer celui roman effondré, les armoiries des Marcenat, surmontées de la crosse abbatiale.

Il a existé plusieurs familles de ce nom dans la province d’Auvergne au Moyen-Âge. Cela n’a rien d’étonnant puisque le toponyme Marcenac et son dérivé Marcenat, est relativement courant dans la région. Jean-Baptiste Bouillet dans son Nobiliaire d’Auvergne2, fait de la famille de nos abbés un lignage sorti du bourg de Marcenat (Marcenat, 15), près de Condat dans le Cantal, et attesté depuis la deuxième moitié du 14e siècle. Cependant, il est possible aussi qu’elle ait été d’extraction plus locale, en lien avec le village proche du Moulet-Marcenat dans la commune voisine de Volvic (Volvic, 63). Les premiers membres à apparaître dans la documentation témoignent pourtant d’une importance relative déjà acquise par le lignage avec Marguerite, mariée vers 1350 au seigneur Hugues de Chalus (Chalus, 63), et Avit et Antoine, chanoines-comtes de Brioude vers 1370. Leur aire d’activité semble s’être développée plutôt vers la vallée de l’Allier, entre Brioude (Brioude, 43) et Riom (Riom, 63), même si une alliance supposée est mentionnée par Bouillet en Haute-Auvergne, avec le mariage en 1488 d’Anne de Marcenat avec Louis de Champredonde (Cne de Trémouille, 15)3.

Leurs armoiries nous sont connues grâce à l’Armorial de Guillaume Revel, compilé dans les années 1450 et qui présente l’écu accompagné de la crosse abbatiale de Raimond de Marcenat, abbé de Mozac4 et de son parent Jacques de Marcenat, vassal des ducs de Bourbon dans la châtellenie de Vodable (Vodable, 63), près d’Issoire(Issoire, 63)5.

Ces armoiries étaient « de gueules au chevron d’argent accompagné de trois roses du même »6.

Elles apparaissent à de nombreuses reprises à l’intérieur de l’abbatiale. Dans la nef, elles ornaient le portail flamboyant menant au clocher-porche. Elles ont malheureusement été bûchées mais l’on devine encore la couleur rouge du champ.

Ces deux écus sont intéressants car on distingue de part et d’autre les tenants figurés par des damoiseaux ou valets peints sur le mur.

Nous les retrouvons à proximité de là, sculptées sur le pilier gauche séparant la première et la deuxième travée. Un bandeau de litre funéraire et une croix de consécration environnent l’écu sur lequel se distingue parfaitement le champ de gueules mais dont les meubles ont été détériorés.

Un autre pilier de la nef situé à gauche de la nef entre les 3e et 4e travées porte lui aussi les armes de Marcenat. Placées en hauteur, elles n’ont pas subit le vandalisme révolutionnaire et apparaissent intactes avec, elles aussi, des traces de polychromie.

Nous pouvons aussi observer deux écus identiques sur les chapiteaux des piliers encadrant la première et la deuxième chapelle jouxtant le collatéral droit de la nef.

L’intérieur du chevet présente à son tour quatre écus lisses repeints plus récemment aux armes des abbés de Marcenat, deux sur le mur de part et d’autre de la baie centrale, et les deux autres sur des culots.

Enfin, la chaire abbatiale, placée du côté de l’épître, porte elle aussi les armoiries de la famille de Marcenat. En tout, ce sont donc onze écus attribuables aux deux abbés issus de ce lignage que nous pouvons observer à l’intérieur de l’église abbatiale, preuve qu’à la suite des destructions de la seconde moitié du 15e siècle, ces abbés n’eurent de cesse que de relever les ruines de l’antique sanctuaire.

Un dernier écu aux armes des Marcenat se retrouve à l’extérieur de l’édifice, du côté du cloître disparu, probablement placé ici en remploi.

Les abbés de la famille Duprat

Leurs successeurs de la maison des du Prat (ou Duprat), premiers abbés commendataires7, continuèrent l’œuvre de reconstruction au cours du 16e siècle. Ils semblent avoir notamment restauré dans le style Renaissance, le cloître de l’abbaye, aujourd’hui disparu mais dont les ailes gardent la marque héraldique de cette famille d’extraction bourgeoise, enrichie au service du pouvoir capétien.

Emplacement de l’ancien cloître de l’abbaye.

Albert Buisson8 a étudié l’ascension de cette famille de commerçants de Saint-Flour (Saint-Flour, 15), attestée dès les premières années du 14e siècle et qui possédait en 1330 un hôtel près de la cathédrale. Enrichi par le commerce des draps, du vin et par la pratique du prêt bancaire, chargé de plusieurs fonctions administratives dès 1385, Antoine dit Le Vieux entra dans le consulat de la ville en 1394. Il fut plusieurs fois ambassadeur auprès du roi, du pape ou de grands princes et représenta la ville aux Etats provinciaux de 1419. Il fut choisi comme chancelier par Jean duc de Berry et occupa cette fonction jusqu’à la mort de ce prince.

C’est avec ses fils Antoine Le Jeune et Pierre Duprat, que le lignage va à la fois se rapprocher de l’entourage royal et accéder à de hautes fonctions ecclésiastiques. Antoine fut nommé Chancelier royal des Montagnes d’Auvergne en 1436 et Pierre, coadjuteur de l’évêque de Saint-Flour, remplaçant le prélat souvent absent de sa cité. A la génération suivante, tout en gardant leur « ostal » de Saint-Flour, les Duprat s’installèrent à Issoire où ils continuèrent d’associer négoce et fonctions politiques et administratives. Ils y nouèrent de profitables alliances avec les plus importantes familles consulaires. C’est peut-être à cette occasion que leur patronyme occitan del Prat aurait été francisé en du Prat alias Duprat9.

Mais c’est au commencement du 16e siècle que la famille va atteindre son apogée avec l’accession d’Antoine Duprat aux fonctions de maître des requêtes de l’hôtel du roi Louis XII en 1504, premier président du Parlement de Paris en 1508, principal ministre du jeune roi François 1er et chancelier de France10. Ses armoiries apparaissent dans l’armorial des sénéchaux de France établi en 164511. Elles sont d’or à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople. Ces armes sont bien évidemment allusives avec les feuilles de trèfle rappelant le pré (prat en occitan) des Duprat.

C’est son frère, Claude Duprat12, qui sera choisi par François 1er pour être le premier abbé commendataire de l’importante abbaye de Mozac en 1516. En 1524, le même souverain le nomme évêque de Mende (Mende, 48) et Claude transmet l’abbatiat à son frère Thomas Duprat13, déjà évêque de Clermont (Clermont-Ferrand, 63).

Après sa mort, le 19 novembre 1528, le bénéfice échut à son neveu Guillaume Duprat, fils du célèbre chancelier, qui à 23 ans devint abbé de Mozac et évêque de Clermont. Cet exemple est caractéristique des mœurs de cette époque et de la généralisation de la commende au profit du pouvoir royal qui plaçait ainsi à des postes clés, les membres de lignages issus de la bourgeoisie et acquis à la cause monarchique, limitant ainsi les prérogatives d’une noblesse féodale jugée trop rebelle.

Ainsi, l’abbaye de Mozac fut pendant 44 ans (1516-1560) aux mains de la famille Duprat. Cette longévité a laissé des marques héraldiques encore bien présentes.

Deux portails extérieurs menant de la cour aux bâtiments conventuels, gardent le souvenir de ces abbés.

L’écu des Duprat, surmonté des insignes abbatiaux, y est tenu par deux anges jouflus dans le plus pur style Renaissance.

Entre ces deux portes monumentales, nous retrouvons l’écu à la fasce et aux trèfles sur la clé de voute de l’ancienne salle capitulaire.

Une ancienne porte au style gothique flamboyant qui menait du cloître à l’église est surmontée des écus de Marcenat et de Duprat. Si l’écu de Marcenat est peut-être ici en position de remploi, celui des Duprat semble appartenir à l’ensemble architectural et est centré par rapport à la pointe de l’accolade. Il adopte ici une forme de targe à l’italienne tout à fait caractéristique du 16e siècle.

Enfin, une dernière pierre armoriée est placée en remploi sur un mur extérieur de la cour au centre des bâtiments conventuels subsistants.

L’abbé Philibert d’Archimbaud

Les armes d’un autre abbé peuvent être observées en cinq endroits sur les stalles placées dans l’avant-choeur de l’abbatiale. Il s’agit de celles de Philibert d’Archimbaud qui tint l’abbatiat de 1406 à 1419. Ses armoiries, dont on ne connait pas les émaux présentent une fasce surmontée, ou accompagnée en chef, de deux merlettes ou oiseaux. On sait peu de choses de cet abbé qui occupa la fonction de camérier de l’abbaye avant d’accéder à l’abbatiat14. Nous n’avons pas réussi à trouver d’information sur ses origines familiale ou géographique.

Autres armoiries

Le bras nord du transept présente deux clés de voutes et deux culots sculptés d’un écu « d’azur au chevron d’or accompagné de trois têtes de lions du même, lampassées de gueules » et pour les culots d’une variante montrant la tête de lion placée en chef à senestre remplacée par une rose d’or. Cette dernière version n’est pas sans rappeler les armes au chevron accompagné de trois roses des Marcenat. Il pourrait s’agir d’une brisure d’alliance portée par un parent des trois abbés étudiés plus haut15.

Le Dictionnaire héraldique d’Auvergne de JB Bouillet mentionne une famille de Chabannes comme ayant porté « d’azur au chevron d’or accompagné de trois têtes de lions du même ». Ce lignage ne semble avoir rien de commun avec l’illustre famille de Chabannes qui portait un lion d’hermine sur champ de gueules et donna plusieurs grands fonctionnaires de la couronne de France. Au contraire, cette famille devait plutôt être d’extraction assez humble et peut-être locale. Nous n’avons trouvé aucune information la concernant.

Le bras opposé du transept présente quant à lui quatre écus aux armes de Pierre de Giac, chancelier de France de 1383 à 1388, conseiller privé du roi Charles VI. Ce personnage de premier plan, né à Riom vers 1340, était issu d’une famille de modestes seigneurs de Combrailles, originaires de Giat (Giat, 63) où demeurent les restes imposants d’une motte castrale. L’indigence des sources fait que leur histoire ne commence pas avant la fin du 13e siècle.

Pierre de Giac commence sa carrière auprès du prince Jean duc de Berry, frère du roi de France Charles V, devenu comte d’Auvergne en 1360. Il le sert comme conseiller et maître des requêtes et participe activement à ses campagnes militaires, notamment contre les Tuchins en Languedoc entre 1381 et 1383. Quand Jean de Berry assure la régence durant la minorité de son neveu le roi Charles VI, Pierre de Giac est propulsé Chancelier de France et en retire énormément de prestige, de pouvoir, de fortune et de domaines. La famille de Giac devient ainsi une des principales d’Auvergne.

C’est pourquoi, ses armoiries apparaissent dans plusieurs armoriaux16.

Elles sont « d’or à la bande d’azur accompagnée de six merlettes de sable, trois en chef et trois en pointe ».

Pierre de Giac paraît avoir été un important bienfaiteur de l’abbaye de Mozac puisque ses armoiries ornent les deux clés de voutes ainsi que l’arc d’entrée du bras sud du transept, et le linteau de la porte de la sacristie attenante. Ainsi, il a probablement financé l’entière construction de cette partie méridionale de l’édifice. La couleur des peintures des merlettes y est erronée.

Au delà de la construction, Pierre de Giac a certainement aussi offert à l’abbaye le doigt-reliquaire conservé dans le trésor de l’abbaye et portant lui aussi les armoiries des Giac17.

A la fin du Moyen-Âge, trois chapelles furent ajoutées au collatéral sud de l’abbatiale. La troisième présente une belle dédicace armoriée qui nous permet de la dater et d’identifier son commanditaire.

Voici le texte en lettres gothiques que nous pouvons y découvrir :

L’an mil CCCC IIII fit fe[re]

Ceste chapelle do[m] Guille[m]

Focaud secretain a l oneur

de Saint Sabastien

Les armoiries, répétées trois fois, sont « d’argent à trois fasces de gueules au franc-quartier de gueules au lion d’or ». Le patronyme Foucaud est extrêmement courant dans cette région au Moyen-Âge, ce qui complique l’identification précise de ce clerc, qui occupait les fonctions de sacristain au commencement du 15e siècle. Une piste pourrait néanmoins être explorée si nous rapprochons les armes contenues dans le franc-quartier avec celles de la famille Foucaud ou Foucauld du Périgord-Bas-Limousin qui portait « de gueules au lion d’or »18. Mais cet indice est bien ténu et nous devons rester prudent en l’absence d’éléments supplémentaires.

Tout près de cette chapelle, sur le sol du collatéral sud, on peut observer une tombe armoriée ornée d’un écu à trois tours. Le style paraît être des 16e ou 17e siècle mais l’épitaphe est tellement effacée que sa lecture est quasi impossible.

Nous terminerons notre visite héraldique de l’abbatiale de Mozac en parlant des armoiries de l’abbaye, qui figurent en plusieurs endroits de l’édifice. Ces armes associent une fleur de lis et une clé. Elles ont été reprises par la commune actuelle. Elles se blasonnent aujourd’hui « parti d’azur à une clé d’or posée en pal et d’azur à la fleur de lis d’or ».

L’association de la clé et de la fleur de lis rappelle pour l’une, la dédicace à Saint-Pierre et pour l’autre, la protection royale accordée après l’annexion du comté d’Auvergne par les rois de France au début du 13e siècle.

La version la plus ancienne se retrouve sur deux clés de voutes de la nef. L’une d’elle y ajoute la crosse et la mitre abbatiales.

Nous retrouvons deux versions plus récentes, l’une peinte sur un culot du chevet et l’autre sculptée au devant de la chaire abbatiale.

Elles ornent aussi le socle d’une statue, au côté de la première chapelle méridionale et leurs éléments répétés marquent une pierre placée sur un mur extérieur et qui pourrait avoir été une borne seigneuriale.

Olivier Daillut-Calvignac

  1. Antoine Estienne et Matthieu Perona, « Raymond de Marcenat, reconstructeur de l’abbaye de Mozac », dans Congrès de la Fédération des Sociétés Savantes du centre de la France, n° 69, Bourges (31/05/2013), 2014, p. 75-87.
  2. J.-B. Bouillet, Nobiliaire d’Auvergne, Tome 4, p.35-38
  3. Rien cependant ne vient certifier qu’il ne s’agit pas d’une Marcenat du Carladès.
  4. Sans titulature au n° 18 de l’édition d’Emmanuel de BOOS, L’armorial d’Auvergne Bourbonois et Forestz de Guillaume Revel, éd. Créer, Nonette, 1998
  5. idem, n°124, de BOOS en fait un probable frère de l’abbé Raimond.
  6. Si l’on ne tient pas compte des couleurs, cette composition héraldique est très commune en Auvergne et ailleurs et J.-B. Bouillet, dans son Dictionnaire héraldique d’Auvergne, en relève déjà onze variantes.
  7. Ce qui veut dire qu’ils n’étaient pas élus par les religieux de l’abbaye mais nommés par le roi de France.
  8. A.Buisson, L’ascension d’une famille bourgeoise aux XVe et XVIe siècles les Duprat, in Revue d’histoire économique et sociale, vol.22 n°1/2 (1934-1935), pp. 5-18.
  9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Duprat
  10. Sa biographie sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Duprat
  11. BNF, Estampes, Pc-12-4, f°18r consultable sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10536137s/f1.item.r=BnF,%20Estampes,%20Pc-12-4?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR26YpZk8kofff9LT-L1Qd3QBzdZpSmPwl-RGBriG99PHdZBkec_6nwbE1Q_aem_qrZ-ZhyA_G1t3NqPjMLJRw
  12. Sources biographiques dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Duprat
  13. Sources biographiques dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Duprat
  14. Voir JM Pérona, Mozac en Auvergne, haut lieu roman, 1994, ainsi que J.Baudon, La sculpture flamboyante en Auvergne, Bourbonnais, Forez, éd. Créer, 1998.
  15. Nous avons déjà rencontré ce type de brisure incluant un élément des armes d’alliances, en Auvergne, dans l’abbatiale de Maurs (Maurs, 15) avec les armes des Montal, brisée d’un flanchis des Balsac. Voir notre article https://eraldica-occitana.com/maurs-eglise-saint-sulpice/
  16. RANEKE (J.), Bergshammarvapenboken – en medeltidsheraldisk studie, Lund, 1975, BOOS (E. de), Armorial de Gilles Le Bouvier – Héraut Berry, Documents d’héraldique médiévale vol.7, éditions du Léopard d’or, 1995 et Armorial d’Auvergne Bourbonois et Forestz de Guillaume Revel, éd. Créer, Nonette, 1998.
  17. https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM63001940
  18. FROIDEFOND de BOULAZAC (A. de), Armorial de la noblesse du Périgord, Périgueux 1891, p.214 et seq.

Catégories