Bioule, château et chapelle castrale

Bioule, Bas-Quercy, Guyenne

A l’occasion du festival « Vendèmias d’Òc » organisé par l’Institut d’Etudes Occitanes du Tarn-et-Garonne – Antonin Perbosc, cette association proposait une visite commentée en occitan du château de Bioule, au bord de l’Aveyron. René, notre guide, a ainsi présenté l’histoire du bâtiment et les éléments remarquables que l’on peut y observer. Nous en avons profité pour nous intéresser à la frise d’écus qui accompagne un grand décor peint au 14e siècle, dans la chapelle castrale dédiée au Saint Sauveur.

Le public venu à la visite organisée par l’IEO 82.

Le château de Bioule

Le château de Bioule apparaît dans la documentation en 1160, à l’occasion de donations faites au bénéfice de l’église Saint-Pierre de Bioule, paroisse primitive du lieu. Si nous ne connaissons pas la date exacte de sa fondation, nous pouvons dire cependant qu’il fut bâti pour contrôler un passage sur la rivière Aveyron qui permettait la perception d’un péage commercial pour les seigneurs du lieu1.

Le château, à l’aplomb de l’Aveyron.

La fortification primitive fut bâtie en pierres calcaires qui forment encore la base de l’ensemble de l’édifice, lui permettant de résister aux inondations assez fréquentes de la rivière voisine. Les éléments qui restent de cet ensemble roman se distinguent facilement dans la masse de briques du château. On peut y reconnaître, outre les bases de l’enceinte extérieure, les restes d’un donjon carré au centre de la cour et une travée de la nef de la chapelle castrale.

On ne connaît pas l’identité des seigneurs bâtisseurs du 12e siècle, ni non plus comment la seigneurie de Bioule entra dans le patrimoine de la famille quercynoise de Cardaillac, originaire des environs de Figeac (Figeac, 46). La première mention d’un membre de ce lignage à Bioule concerne Bertrand de Cardaillac, nommé dans une sentence arbitrale datée de l’an 1207.

Cette illustre famille, connue depuis la fin du 11e siècle, tirait son nom du lieu de Cardaillac (Cardaillac, 46), qui était au centre d’une des plus importantes baronnies du Quercy médiéval. Dans la première moitié du 13e siècle, nous les voyons aussi implantés sur le Causse de Gramat, dans les vallées du Célé et du Lot avec une part de la vicomté de Saint-Cirq-la-Popie (Saint-Cirq-la-Popie, 46). Bioule semble avoir été à cette époque, leur seigneurie la plus méridionale et excentrée.

La famille de Cardaillac portait des armoiries « de gueules au lion d’argent à l’orle de 13 besants d’argent », comme cela peut se voir sur le sceau du seigneur Hugues de Cardaillac, daté de l’an 1243.

Plusieurs représentations de ces armes pouvaient encore être observées à la fin du 19e siècle dans les appartements situés au premier étage de l’aile méridionale du château, sur un décor peint de style Renaissance. Un dessin de ces peintures illustrait l’article de P. de Fontenilles consacré au château en 18892. Nous le reproduisons ci-dessous.

Bertrand III de Cardaillac, fils de Hugues dont nous avons présenté le sceau, donna à la communauté de Bioule une charte de coutumes, le 21 juin 1273. Elle permettait l’élection annuelle de quatre consuls. Il fut sénéchal du roi d’Angleterre en Limousin, Périgord et Quercy jusqu’à 1261. Il était mort en 1277 et laissa de sa femme Almodis, un fils nommé Bertrand IV de Cardaillac-Bioule.

Celui-ci épousa en premières noces3 Comtors, fille du puissant vicomte Raymond V de Turenne (Turenne, 19).

C’est leur fils Bertrand V qui entreprit entre 1326 et 1335 de grands travaux pour améliorer le château et lui donner la forme que nous lui connaissons encore aujourd’hui. Ainsi, entre 1326 et 1327, il fit acheter 24 000 tuiles, du bois d’œuvre et 1 050 barriques de chaux à bâtir. En 1333, 92 000 briques s’ajoutaient à cela pour la construction des murs du château qui devenait ainsi le signe ostentatoire de la réussite du lignage4. Les textes réglant la succession de ce seigneur, mort en 1336, montre l’importance des dettes qu’il laissait à ses héritiers qui furent obligés de demander des dispenses royales pour échelonner leurs remboursements aux créanciers5.

A partir du cadastre du 19e siècle, on peut tenter de proposer un plan du château aménagé à partir du 14e siècle6.

La chapelle castrale

Comme nous le disions précédemment, la chapelle castrale dédiée au Saint Sauveur, présente des parties romanes contemporaines de la fondation du château au 12e siècle. Elle prolongeait l’ensemble castral primitif formé du donjon, d’une probable salle et du sanctuaire dont le chevet achevait la face est.

Les utilisations successives déjà relevées de la pierre à l’origine et des briques au moment des modifications du 14e siècle, nous permettent de dire que la chapelle présente plusieurs campagnes de constructions et de modifications.

L’unique travée de la nef fait partie du bâtiment primitif qui présentait probablement une seconde travée à l’origine7. La reconstruction du chevet en briques et le rétrécissement de la nef à une seule travée datent des années 1330. Enfin, trois fenêtres furent percées ultérieurement dans les murs de l’abside, et deux portes latérales dans la nef, amputant une partie du décor peint à l’intérieur.

Cet ensemble remarquable de scènes religieuses dédiées au cycle de la vie du Christ, a été étudié en détail dans plusieurs articles, et pour notre part, nous nous contenterons de proposer ici seulement une première étude de la partie héraldique de ce décor.

Le décor héraldique peint

A l’origine, les peintures murales médiévales de la chapelle castrale de Bioule présentaient probablement une soixantaine d’écus répartis en trois registres différents. Aujourd’hui, seuls 45 écus apparaissent encore et peuvent être décrits au moins en partie. Cependant, seulement 6 d’entre eux présentent des armoiries assez distinctes pour être blasonnées. Notre capacité d’analyse porte donc sur seulement 10% des armoiries anciennement représentées. A partir du schéma dessiné par V. Czerniak, nous proposons ci-dessous une numérotation des écus encore visible in situ.

Frise d’écus supérieure (écoinçons)

Un premier ensemble de 13 à 16 écus (n°1 à 14) ornait les écoinçons compris entre les arcatures gothiques du registre moyen. Ces écus présentent une particularité qui nous a posé question. En effet, les plus facilement lisibles présentent tous la même composition d’un besant unique occupant la majeure partie du champ de l’écu. Ainsi, on dirait que ces écus montrent tous des armoiries identiques d’azur pour les uns et de gueules pour les autres, à un besant d’argent.

Mais en y regardant de plus près, on remarque que les lignes formant les besants sont de couleur rose alors que les bords des écus son dessinés en noir. Virginie Czerniak avait fait remarquer que les lignes roses relevaient du tracé d’origine8, préparatoire à la fresque. Nous pourrions donc être en présence d’un premier projet de décor composé de disques blancs, recouverts ultérieurement par des écus, ou encore, de cercles tracés pour guider le tracé ultérieur et les proportions des écus à venir. La disparition des couches picturales supérieures aurait pu mettre ainsi sur le même plan les disques primitifs et les champs colorés des écus, donnant la fausse impression d’un besant héraldique central.

Un seul écu de cette frise présente encore un motif héraldique. il s’agit du n°8 qui occupe l’écoinçon central, à droite de la représentation de la Vierge à l’Enfant, sur le mur occidental. il présente des armoiries « de gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée de 12 pièces d’or ou d’argent, à la bordure du même ».

Au premier abord, on aurait pu penser à la présence des armes de la famille des Jourdain de l’Isle en Gascogne toulousaine (L’Isle-Jourdain, 32), lignage allié aux comtes de Toulouse et connu pour avoir porté ces armes qui figurent dans plusieurs armoriaux 9. Cependant, selon nos recherches, ces grands féodaux gascons sont totalement absents de cette partie du Quercy à l’époque de la création du décor et semblent ne pas avoir entretenu de rapport ni conclu d’alliance avec la famille de Cardaillac.

« comtes de Lisle Jourdain », armorial Le Breton n°126

Une autre piste d’identification pourrait être évoquée si nous considérons la croix et la bordure comme de métal argent. Elles pourraient alors être rapprochées des armoiries des vicomtes de Bruniquel-Monclar (Bruniquel, Monclar de Quercy, 82), issus de Bertrand, bâtard du comte Raimond VI de Toulouse. Ils portaient effectivement une croix de Toulouse comme souvenir de cette descendance illégitime mais néanmoins illustre.

Armorial Le Bouvier f°120v

Mais cette piste d’identification reste cependant excessivement fragile, tant par la composition de l’écu parti que par l’absence d’une vraie bordure pleine.

En revanche, un écu exactement semblable est aussi présent dans la frise héraldique ornant la tour dite de Lautrec dans l’abbaye de Vièlmur-sur-Agout (Vièlmur-sur-Agout, 81), malheureusement en partie caché par une poutre placée devant lui postérieurement10.

Cette piste d’identification prend encore plus de valeur quand on fouille dans la généalogie des seigneurs de Cardaillac-Bioule. En effet, Bertrand V de Cardaillac, le seigneur bâtisseur dont nous avons parlé plus haut, épousa Ermengarde, fille du vicomte Sicard VIII de Lautrec, seigneur d’Ambres (Ambres, 81).

Si l’histoire héraldique des multiples branches des vicomtes de Lautrec est difficile à étudier11, étant donné que ces grands seigneurs albigeois utilisèrent conjointement le lion et la croix raimondenque à partir du 13e siècle, nous pensons que l’identification de cet écu fait peu de doutes.

De surcroît, le fait que cet écu soit ici associé à une partie du décor consacré à la Vierge à l’Enfant, figure majeure de la féminité et de la fécondité au Moyen-Âge, conforte le lien que le commanditaire, Bertrand V de Cardaillac, a pu vouloir faire avec sa propre épouse et descendance.

La seule limite à opposer à cette hypothèse est le fait que l’utilisation de la croix de Toulouse ne soit pas clairement attestée dans la branche des Lautrec-Ambres au Moyen-Âge12.

Frise d’écus inférieure

Une seconde frise d’écus peut être observée dans une bande de médaillons qui court le long des murs de la nef et se poursuit aussi sur le mur en hémicycle de l’abside. Cet ensemble devait rassembler en tout une quarantaine d’écus à l’origine. Seulement 5 d’entre eux peuvent encore être lus, 9 de plus laissent juste deviner la couleur de leur champ, 9 autres sont trop fragmentaires pour permettre une quelconque interprétation et enfin 17 ont complètement disparu.

LE MUR SUD

Le mur méridional de la nef ne conserve plus qu’un écu lisible de champ de gueules. Aucune trace de meuble héraldique y apparaît clairement. L’ouverture postérieure d’une porte, aujourd’hui murée, a fait disparaître depuis déjà longtemps la moitié des écus d’origine et quatre autres médaillons se devine à peine sur le reste de la bande.

LE MUR OUEST

Le mur ouest, où se trouve l’entrée et où nous avons déjà décrit un écu du registre moyen, est un des mieux conservés. C’est lui aussi qui présente la peinture centrale et plus grande de l’ensemble, représentant la Vierge à l’Enfant. Quatre des six écus d’origine sont encore visibles.

Le premier à gauche (n°20), ne conserve que son champ probablement d’azur, sans aucun meuble apparent. Avec aussi peu d’éléments, autant dire qu’il est inutile de proposer une quelconque piste d’identification possible.

Le second (n°21) est le mieux conservé et présente un écu d’argent au chef de gueules que nous n’avons pas réussi à identifier. Cet écu est cependant à rapprocher d’un autre similaire, peint dans le décor du château de Larnagol (Larnagol, 46), datable lui aussi du 14e siècle13. Ce château dépendait à l’époque des vicomtes de Calvignac (Calvignac, 46), voisins de la vicomté de Saint-Cirq (Saint-Cirq-la-Popie, 46), détenue en partie par la famille de Cardaillac. Ces armes auraient donc pu appartenir à un seigneur de cette zone de la vallée du Lot.

Le troisième (n°22) n’offre qu’un champ de gueules plain. Pourtant, on ne peut pas dire s’il présentait ou pas de meubles peints au-dessus. Dans le cas inverse, nous pourrions avoir affaire aux armoiries des vicomtes de Narbonne dont une branche était présente dans le Rouergue voisin à cette époque. Mais rien ne vient étayer cette hypothèse qui reste bien fragile.

Enfin, le quatrième écu (n°23) est peint d’un fascé d’argent et d’azur de 8 pièces. Lui aussi s’est avéré impossible à identifier jusqu’ici.

Nous signalerons pour en finir avec ce mur, la présence d’un graffiti héraldique sur la partie basse du décor de faux marbre. En effet, on y trouve maladroitement gravé, un écu présentant un chef chargé de trois bandes et un meuble héraldique central difficile à identifier avec certitude mais ressemblant peut-être à un roc d’échiquier.

LE MUR NORD

Le mur nord de la nef a été lui aussi percé d’une porte à l’époque moderne et couvert sur sa partie basse d’un crépi gris qui ont fait disparaître l’ensemble quasi complet de tous les médaillons. Il n’en reste plus qu’un ou deux de visibles, sans qu’on puisse y deviner les écus.

L’ABSIDE

Enfin, dans l’abside, la bande de médaillons héraldique se poursuit et présente 19 autres écus, en grande partie mutilés par l’ouverture de trois fenêtres. Quelques uns peuvent cependant être lus et interprétés.

En partant du nord, le premier écu ne montre plus qu’un champ d’azur. Le second ne présente plus que sa pointe de gueules. Les deux suivants ne présentent qu’une silhouette blanche.

Le cinquième écu, toujours en partant du nord, est sans conteste le plus clair et le plus intéressant. Il est peint d’azur au chef emmanché d’argent, ce qui correspond aux armoiries de la famille de Montaut d’Agenais (Montaut, 47), seigneurs de Mussidan en Périgord (Mussidan, 24).

Les seigneurs assez peu connus14 de Montaut d’Agenais semblent avoir été assez puissants jusqu’au 13e siècle. Leur baronie, située aux confins du Périgord, se serait étendue autour de leur important château dont il ne reste que de faibles vestiges à Montaut-le-Jeune (Montaut-le-Jeune, 47). Ces domaines couvraient probablement une bonne partie des territoires où furent fondées par Alphonse de Poitiers, les bastides royales de Castillonès (Castillonès, 47), Villeréal (Villeréal, 47), Montflanquin (Monflanquin, 47), Saint-Pastour (Saint-Pastour, 47)15. La seigneurie de Cancon (Cancon, 47) semble avoir aussi appartenu à l’orbite de la baronnie de Montaut, au moins à l’origine16.

Leurs armes sont connues depuis le commencement du 13e siècle, grâce au sceau de Raimond de Montaut, seigneur d’Agenais, qui se soumit à Simon de Montfort en 1214 (Douët d’Arcq n°2874).

Nous ne savons pas précisément à quelle occasion ils acquirent la baronnie périgourdine de Mussidan, mais elle se réalisa peut-être au moment où la famille de Castillon (Castillon-la-Bataille, 33) releva le nom et les armes des Montaut, après le mariage d’un cadet, Guillaume-Amanieu de Castillon, avec Mathe de Montaut, avant 1280. C’est donc avec la mention « Ceulx de Monsidan » que l’on peut observer leurs armoiries en couleur dans l’armorial Le Bouvier au folio 117v.

L’arrière petite-fille de Mathe et Guillaume-Amanieu, Jacquette, épousa vers 1370 Guillaume de Cardaillac, petit-fils du seigneur Bertrand V de Cardaillac auquel nous devons les aménagements du château, avant sa mort en 1336.

Ainsi, la peinture de cet écu serait postérieure d’une trentaine d’années à la réalisation du décor principal, ce qui pourrait accréditer l’hypothèse d’une pratique d’actualisation héraldique au fur et à mesure des nouvelles alliances nouées par la lignée. Si tel était le cas, cela pourrait en partie expliquer la présence importante d’écus de champs blancs, demeurés peut-être en attente de blasonnement.

L’écu n°33 semble avoir porté 4 fasces ou un fascé, mais son état d’effacement est tel que les couleurs sont impossibles à déterminer avec certitude, empêchant toute tentative d’identification.

S’ensuivent six écus totalement impossibles à interpréter. L’écu n°40, lui aussi dans un très mauvais état, a pu présenter une fasce de vermeil sur champ d’argent. Le suivant (n°41) ne montre plus qu’un champ de gueules. Enfin, la fin de la frise est trop mutilée pour avoir quel intérêt que ce soit pour notre étude.

Pour en finir avec l’abside, nous signalerons la présence d’une litre funéraire moderne ornant une niche ogivale aménagée dans la partie nord. L’écu qui l’accompagne a malheureusement été totalement effacé et ne présente plus qu’une silhouette blanche.

L’Aula du 16e siècle

Pour finir notre visite du château de Bioule, nous présenterons les peintures remarquables présentes au rez-de-chaussée du grand bâtiment situé au sud-est de la chapelle. Cette extension a du accueillir la salle seigneuriale à partir du 16e siècle. Un riche décor peint y fut donc réalisé autour de la thématique des Neuf Preux. Malgré la détérioration avancée de l’ensemble, certaines figures de chevaliers peuvent encore être admirées.

Olivier Daillut-Calvignac

  1. Ces informations sur les origines de la localité de Bioule sont tirées de l’article de V. Czerniak, Les peintures murales du château de Bioule, paru dans le Bulletin de la Société archéologique et historique du Tarn-et-Garonne 2003, p.7 et seq., qui a fait le point à partir des recherches précédentes en amassant toutes les données historiques disponibles.
  2. P. de Fontenilles, Description sommaire du château et de la chapelle de Bioule ainsi que leurs peintures, Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1889, p.113-122.
  3. Leur union fut rompue pour cause de consanguinité. Bertrand prit comme seconde épouse Alix de Peyre, issue d’une grande lignée du Gévaudan.
  4. Ces informations précises sur les dépenses faites à cette occasion sont connues grâce aux transcriptions des livres de comptes seigneuriaux, faites par Édouard Forestié à la fin du 19e siècle. Ces registres sont maintenant en grande partie disparus. E. Forestié, « La dépense journalière d’un château quercynois au XIVe siècle », Bulletin de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne, 1896, Tome XXIVe, p.150-171.
  5. V. Czerniak, op. cit. p.9.
  6. Ce plan reprend en grande partie les éléments déjà publiés par R.Chabbert, « Le château de Bioule », Bulletin de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne, 1988, p.31-52.
  7. Les vestiges des murs de pierre calcaire de cette seconde travée primitive peuvent être observés sur le côté extérieur nord de l’édifice.
  8. op. cit. p.16.
  9. Le Breton n°126, Bergshammar f°129r n°1902, Coislin-Séguier f°21r, Urfé ms fr 32753 f°28, Clémery F°163v ; les trois derniers ne mentionnent pas la bordure d’or.
  10. Voir l’étude réalisée par P. Cabau dans Mélanie Chaillou (dir.), La tour des Lautrec à Vielmur-sur-Agout – Tarn, Rapport final d’opération, vol.1, Hades, 2014, p.101-103.
  11. Nos recherches sur ce sujet donneront lieu à un article à venir.
  12. Dans cette branche, le sceau de Sicard VIII, père d’Ermengarde portait un lion (Douët d’Arcq n°757, 1303), tout comme le tombeau d’Archambaud, évêque de Lavaur et de Chalon en Champagne (+1389), neveu de la même Ermengarde. cependant, Louis de Voisins d’Ambres, héritier de cette branche portait bien en 1578 un écartelé du lion et de la croix des Lautrec, avec l’écu des Voisins en abîme(Clairembault n°9599).
  13. . Le Deschault de Monredon, Découverte d’un décor peint héraldique du XIVe siècle au château de Larnagol (Lot, Patrimoines du Sud, n°18, 2023.
  14. Dans l’article qu’il leur a consacré, Benaben regrette la disparition complète des archives du château au commencement du 19e siècle. Benaben, Montaut, Revue de l’Agenais et des provinces du Sud-Ouest, 1913, p.171
  15. idem, p.174.
  16. Lucien Massip, La ville et les seigneurs de Cancon, en Agenais (suite), Revue de l’Agenais et des provinces du Sud-Ouest, 1889, p.172.

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