« Tòca’i si gausas », une devise légendaire

La fameuse devise de la ville d’Orthez, en Béarn, a une histoire compliquée mais très intéressante. Aujourd’hui bien connue et présente dans beaucoup d’endroits, voire détournée, son origine et son lien avec Orthez posent problème. Dans la mémoire collective, on l’attribue au fameux comte de Foix-Béarn, Gaston III, dit Fébus (1343-1391).

Une première difficulté est celle de son orthographe. Eric Gildard a trouvé près de 50 façons d’écrire « Toquey si gaouses »1. Le béarnais, tout comme le gascon sont restées des langues vivantes mais de moins en moins écrites à partir du XVIe siècle et la graphie a pu donc varier d’un endroit à l’autre suivant une prononciation différente2. Nous avons choisi de l’écrire « Tòca’i si gausas », soit la graphie normalisée, toutefois les citations resterons fidèles à l’orthographe choisie par leurs auteurs.

De quand date cette devise ?

Elle a parfois été attribuée à Gaston VII3 (1225-1290), le premier vicomte de Béarn qui montre une volonté d’indépendance vis-à-vis des rois d’Aragon, de France ou d’Angleterre (c’est notamment le cas sur un des poteaux supportant l’éclairage de la nouvelle place Saint-Pierre à Orthez).  On a aussi voulu y voir une menace de Gaston II avant de partir en croisade en 1343 et laissant ses terres sans seigneur4. Cependant on l’attribue généralement à Gaston Fébus. Pierre Tucoo-Chala, le premier historien moderne à retracer la vie du fameux vicomte de Béarn, écrit ainsi : « les chroniques romanes des comtes de Foix sont unanimes : le surnom Fébus, le cri de guerre Febus aban, la devise Toquey si gauses ont fait leur apparition pendant ou à la fin de la chevauchée en Prusse »5. Malheureusement tout n’est pas vrai. Si Gaston a bien choisi un surnom, Fébus, et le cri de guerre lors de sa croisade avec les Teutoniques en 1356, cette présumée devise n’est pas attestée par les chroniques que mentionne l’historien6.

Les chroniques médiévales, Froissart qui a visité la cour d’Orthez, mais aussi les chroniqueurs de la maison de Foix7, ni les premier historiens modernes8, ne font mention de cette devise. Pierre Tucoo-Chala fait donc ici une erreur reprise ensuite par d’autres.

Le premier à attribuer à Fébus la phrase « Tòca’i si gausas », est Pierre Olhagarray dans la première moitié du XVIIe siècle. Il écrit : [avant de partir en Prusse] ayant asseuré ses places par toutes ses terres, avec cette devise, Toquey sy gausses.»9. Pasteur, imprégné d’humanisme, Olhagaray cite souvent des auteurs latins pour étayer son discours favorable à l’indépendance du Béarn et au roi de Navarre, malheureusement, ici il ne dit pas d’où vient cette allégation. Il n’est pas un historien fiable, il se peut qu’il ait inventé cette devise. Toujours est-il qu’il sera repris par beaucoup sans aucune critique.

La page de titre du livre de Pierre Olhagaray, le premier à attribuer la fameuse de devise à Gaston III – https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k53402668

Dans son dictionnaire, Tresor dou felibrige, Mistral, donne cette définition à « Toco-ie-s’auses, toco i se gausos et Tocos i se gauses : jeu d’enfants usité à Toulouse. C’était la devise de Gaston Phœbus.»10.

Olhagaray écrit à Toulouse, et il est possible qu’il y ait entendu cette expression. On la retrouve en effet chez de nombreux poètes du début du XVIIe siècle, quand la scène poétique occitane connaît un renouveau des Jeux Floraux.

Ainsi le poète gersois Guillaume Ader dans Lou catounet gascoun11 écrit :

Dab ta mouillé prenes cousseil en causes
Que n’anen pas més en la de l’oustau,
Si hemne sab quas heit arren de mau,
Aquoi prou dit, é puch toquei se gauses.

L’édition de 1638 du Ramelet moundi du célèbre poète toulousain Godolin12 comprend des éloges faits par d’autres écrivains, probablement toulousains eux aussi, qui ne signent que de leurs initiales. Le premier quatrain est d’un certain R.C.T. :

Tu que rusos le sil, que mordes toutos causos,
Tu que nou trobos res a ton countentomen ;
Le Ramelet Moundi nascut noubélomen
Te ben fa la Guineau et toco y se gausos

Enfin, toujours dans son dictionnaire, Mistral nous donne le texte d’un autre poète toulousain de cette époque, Gemarenc :

Antounieto, tous els
A nostres paures pinals
Fan al tocos i se gausos

On le voit, l’expression est bien connue, mais elle n’est jamais liée à Gaston Fébus, tombé quelque peu dans l’oubli. Nous pouvons penser qu’Olhagaray a utilisé la renommée de cette phrase et lui a inventé une origine, en en faisant une création du comte de Foix. En effet, elle correspond tellement au caractère et à la personnalité de Fébus que cette origine inventée n’a pratiquement jamais été remise en cause. Claudine Pailhès13 explique que la devise de Gaston est « Febus Aban » (effectivement documentée à son époque) mais qu’il aurait pu en prendre une autre (même si généralement on n’a qu’une seule devise) qui l’aurait remplacée dans la mémoire collective. Il nous semble plutôt que la paternité de cette devise soit entièrement le fait d’Olhagaray.

Enluminure représentant l’attaque des Jacques à Meaux en 1358 où Gaston III fit entendre pour la première fois, son cri de guerre et devise : « Febus Aban » (Jean Froissart, Chroniques, BNF, ms. Français 2643, folio 226, verso)

Une diffusion à l’époque romantique grâce aux Félibres

À l’époque romantique, avec le revival du Moyen Âge, Gaston Fébus va connaître une nouvelle renommée. Ainsi l’auteur ariégeois Isidore de Latour Saint-Ybars, poète et dramaturge, mais aussi historien, fait publier dans deux revues14, son texte sur le drame d’Orthez, la mort du fils de Gaston Fébus. Dans Orthez au mois d’octobre 1384, il écrit, dès le début du texte, faisant parler le vicomte de Béarn : « Je laissai toutes mes forteresses en état de défense, avec cette devise en notre belle langue : Touches-y si tu oses (Touco-y se gaousos) ».

Ce texte, qui reprend, presque mot pour mot, la légende créée par Olhagaray, a eu un certain succès puisque nombreux sont les auteurs qui rapportent que Fébus fit graver sur ses châteaux cette phrase, même en décrivant ceux de Pau ou de Montaner où on peut encore lire simplement « Febus me fe ».

Les armoiries de Gaston III de Foix avec l’inscription « Febus me fe » sur la tour du château de Montaner

Un auteur décrivant les sculptures de la tour du château de Pau où se trouve l’expression « Febus me fe », écrit : « je ne sais pourquoi on n’y trouve pas la belle devise de ce prince : Tocquoy si gaouzes (Touches-y si tu l’oses!), elle eût été mieux placée que partout ailleurs »15.

La devise se serait aussi trouvée sur une vieille église. A Montesquieu-Volvestre (Haute Garonne), une bastide dont Gaston Fébus était le seigneur, une girouette démontée en 1809, aurait porté la devise «  Tocos-y se gaousos » selon l’instituteur qui fit la monographie de la commune en 188616. A notre connaissance, il n’y a aucune  mention antérieure de cette girouette, difficile à dater. L’auteur de cette monographie est d’ailleurs peu rigoureux sur les faits historiques qu’il relate. Il y a sûrement peu de foi à accorder à cette mention qui ne peut être vérifiée.

Au XIXe siècle, la devise est pratiquement sans conteste celle de Gaston Febus, reste encore à la relier à la ville d’Orthez. En 1852, dans un livre sur les devises, « Toquoy si gaüses » est simplement attribuée à Gaston III, Orthez n’est pas citée17.

En 1854, Mistral crée le Félibre voué à la défense de l’occitan ; son antenne béarnaise, l’Escòla Gaston Fèbus est crée en 1896, notamment par Adrien Planté, maire d’Orthez. Comme leurs devanciers toulousains ces poètes ont souvent repris l’expression « Tòca’i si gausas ». Nous ne citerons que Mistral qui, dans son « La crido de Biarn », écrit :

« Plantarem lou rampau
(e toco-ie se l’ausa)
Plantarem lou rampau
Sus lou casteu de Pau »
18

Mistral et Philadelphe de Gerdre à Pau en 1901 https://www.ladepeche.fr/article/2012/09/02/1430499-la-stele-de-la-poetesse-fete-ses-50-ans.html

La poétesse Philadelphe de Gerde publie en 1931, Eds Crids, où elle dit (je donne la traduction) : « or il nous manque entre autres choses notre vieux Touches-y si tu l’oses ! (toca-i se gauzas!) il nous faut le prendre où qu’il soit ! Tant qu’à mourir, mourir pour vivre ! Et Diu bibann ! Advienne que pourra ! Toujours gascon aujourd’hui comme hier »19.

Pourtant dix ans plus tard, le 5 juin 1941 elle publie dans L’Action Française, une ode à son directeur, lui aussi félibre, Charles Maurras :

« En plasa de « Gasconha ! » e de « Toca i se gauzos »
Que cridam ô Maurras : « Fransa ! » e « Frances d’abord !»

Le poème continue par « pour un temps le Midi renonce à ses « causes » / Et, avec le Maréchal, va loyal et d’accord »20.

Chez les Félibres, la devise de Gaston Fébus vaut pour tout le Béarn, voire pour l’Occitanie qui, à cette époque, se définit peu à peu.

La devise du comte adoptée par ses villes

En 1864, J.-M. Madaune, directeur de l’institution Moncade à Orthez publie une étude sur Gaston Fébus21. Sur la page de garde, sous le titre, apparaît « Tocquoy si gauses, Touches-y si tu l’oses, Devise de Gaston Phœbus », mais il n’est fait aucune mention de cette devise pour Orthez.

Lespy, dans ses Dictons du pays de Béarn, cite la « fière devise du prince béarnais, « Toque y si gauses ! »22, mais pour Orthez cite ce proverbe : « Ortes grand cose es», un dicton cité par Tallemant des Réaux23.

Nous n’avons trouvé de recherches sur la devise « Tòca’i si gausas » chez l’historien orthézien Batcave, il mentionne juste le fait qu’elle n’est pas reproduite sur les sceaux de la ville24. Dans ses papiers conservés aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, il est pourtant fait mention d’une sorte de devise, une sentence sculptée sur une des portes d’Orthez25. Il s’agit, sur la porte de Pilan ou de Garbalay, la porte de la route de Dax, de « bibe Bearn et la baque », la devise aujourd’hui de la vallée d’Ossau qui devait être celle de tout le Béarn. En effet, arriver à Orthez c’est entrer dans le Béarn.

Il nous faut ici noter que cette devise est aujourd’hui, avec Orthez, celle d’une autre ville, Foix, en Ariège.

Elle apparaît notamment lorsque l’empereur Napoléon III, lors de son tour France, passe par Toulouse le 5 octobre 185226. Dans le défilé des différentes communautés de la région, se reconnaît le char de l’Ariège tiré par « quatre bœufs à cornes dorées », sur son arrière « deux loups sculptés, à la langue de feu et à la tête dorée », entre lesquels sont placées les armoiries des villes principales. Sur les côtés les productions du département sont représentées, posées sur des peaux d’ours. Au devant, le char « étalait à tous les yeux les célèbres armoiries des comtes de Foix, avec leur fière et populaire devise : « toco zy se gaousos, touches-y si tu oses »27. Cependant la devise est plus prise pour celle de l’Ariège que pour celle de Foix proprement dite28.

La devise est reprise quand est créé à Foix le 69e régiment provisoire de mobiles, lors de la guerre contre la Prusse, à la fin du Second Empire. Son drapeau « aux dimensions exagérées portait, en lettres d’or, le défi hautain brodé jadis sur la bannière des comtes de Foix : Toco y se gausos ! », malgré la défaite, le drapeau a été sauvé et après des péripéties est rentré à Foix29. L’auteur écrit en note qu’il a vu au concours musical de Saint Sébastien, en 1902, « la même devise sur la bannière de l’Orphéon d’Orthez ».

À cette date la fameuse devise avait donc été adoptée par la ville d’Orthez, mais il y a fort à penser que c’est d’abord à Foix qu’elle s’est imposée.

Pourtant dans un livre sur les devises des villes de France, la devise « toque y si gauses », si elle est attribuée à Foix et à Orthez, l’auteur nous apprend qu’elle n’est la devise officielle que pour la cité béarnaise. À Foix, il n’ y a pas de devise officielle mais « certains commerçants qui mettent les armes de la ville sur leurs factures, leurs en-têtes de lettre, leurs objets divers, y ajoutent une banderole portant la devise ci dessus, mais mal orthographié : toco y se gaousos ! »30. L’auteur ajoute, à propos d’Orthez que cette devise était celle des Foix-Béarn, mais qu’il s’agissait alors de leur « cri de défi », et qu’elle n’est devenue devise d’Orthez que « dans un temps relativement moderne »31.

Un journal satirique publié pour les fêtes d’Orthez. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques

La mention la plus ancienne que nous ayons trouvée qui lie la devise à Orthez, date d’un journal  parodique sorti au mois d’avril 1882 puis en août 1884 au moment des fêtes (elles avaient lieu les 10 et 11 août), La Cavalcade d’Orthez32, porte sur sa page de garde le blason et la devise, la seconde édition a une rubrique « Tocquoy si gaüses ! » qui cite un poème anonyme, paru dans le Mercure le 5 juillet 1884, portant pour dernier vers la devise.

Le 4 octobre de la même année le Royaliste béarnais publie un poème d’Amaury de Cazanove33, intitulé « Toast à la ville d’Orthez » :

Orthéziens, j’aime votre devise ;
En béarnais quoique très peu savant,
Je le comprends sans lexique et sans gloses
Le cri de guerre ornant votre écusson
Qui servira de rime à ma chanson :
 « Tocquoy si gauses ! »

Il est fort possible que l’adoption par Orthez de cette devise, soit due à son maire Adrien Planté. Historien et membre fondateur de l’Escòla Gaston Fèbus, il a été maire de 1882 à 1896 et de 1900 à 1910 et c’est justement dans ces périodes que nous voyons se multiplier les références à la devise. Ainsi lors de l’assemblée des Félibres, la santo Estello de Pau en 1901, est chantée une Ode à Mistral, écrite par Adrien Planté et qui finit par :

« E dap Gastou Febus dise : Tocquo-y si gauses.
  Aus qui maiassaran aquères séntes causes :
  Nouste patrie e nouste libertat ! »34

Le diplôme de Félix Arnaudin remis lors des Jeux Floraux de L’Escole Gastou Fébus à Orthez en 1902 (archives privées)

Une devise guerrière

Pendant la Grande Guerre, la devise, bravache, est reprise par les soldats.

Peut-être est-ce une légende, mais il paraît que lors de la déclaration de la guerre de 1914, à Foix, le colonel Dardier, passant en revue ses troupes, aurait fait un discours rappelant la devise des comtes de Foix35

L’unique numéro d’un journal de tranchées à destination des Gascons

Un journal des tranchées, qui n’a connu qu’un seul numéro en juin 1915, Le clairon territorial, organe des Aînés gascons sur le front, porte dans sa manchette la devise « Tocos-y sé gaousos !!». Nous trouvons aussi un article du 25 mars 1916, du Matin, dans lequel un journaliste s’est rendu sur le front de l’Argonne, voici ce qu’il écrit : « la gaieté des soldats égale celle des chefs. Celui-ci, d’un pays à moi, a écrit sur sa porte, au-dessus des armes du Béarn gauchement peintes, la fière devise de Gaston Phœbus : Toque-y, si gauses (Touches-y, si tu oses). Cette devise d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient, elle leur est commune à tous. Elle dit bien leur défi confiant au Boche voisin, qu’ils détestent et dont ils n’ont pas peur. »

À Orthez, sur le monument aux morts, le blason de la ville se retrouve d’ailleurs accompagné de la devise.

Cette devise va garder sa teinte militaire, quand elle est attribuée, au 6e escadron du 1er régiment de hussards parachutiste, créé en 1996 à Tarbes.

Insigne du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes

De l’affrontement militaire, la devise va aussi se retrouver sur un autre type d’affrontement, dans le sport. Sa graphie béarnaise a parfois été mal comprise par les journalistes parisiens. Ainsi dans un article de la revue Basket, Henri Chapuis, présentant l’Élan Béarnais, écrit : « Dans l’écusson de l’Élan Béarnais sa devise en basque [!!] : « “toquey si gauses” ce qui signifie “Touches’y si tu oses” »36.

Le fanion des champions d’Europe de Basket avec la devise de l’Elan béarnais

Les Orthéziens sont très attachés à leur devise. Le cas de Pierre Gentieu en est la preuve. Le jeune homme est parti aux États-Unis en 1860. Après la guerre de Sécession à laquelle il participe, il fonde une famille dans le Delaware où il travaille pour l’entreprise DuPont. En 1898, à l’âge de 56 ans, il retourne passer quelques jours à Orthez. Il visite sa famille, prend parmi les premières photos de la ville et ramène quelques souvenirs (de la terre et des graines pour planter un arbre chez lui en Amérique). Il emprunte enfin la devise d’Orthez pour en faire sa propre devise familiale37.

Le vitrail de la demeure des Gentieu à Princeton (New Jersey)

Emmanuel Labat

Novembre 2022

  1. « Touches y si tu l’oses ! » De Gaston Fébus aux années 2000 … De la réalité aux fantasmes …, Pau, 2000, p.8
  2. Jean Lafitte préconise d’écrire « toque-y si gauses ». Site internet de l’Escola Gaston Febus, « Toque-y si gauses », http://escolagastonfebus.com consulté le 21/09/2018
  3. C. Chesnelong,  Le Béarn, Bordeaux, 1943, p. 119
  4. H. Duclos, Histoire des Ariégeois (comté de Foix, vicomté de Couserans, etc), Paris, 1882,p. 59
  5. Gaston Fébus Prince des Pyrénées (1331-1391), Pau, 1991, p.89
  6. E. Labat, « Gaston III comte de Foix et le roi Arthur, à l’origine d’un surnom », Annales du Midi, 2020, t.132, p.405-425
  7. Chroniques romanes des comtes de Foix composées au XVe siècle par Arnaud Esquerrier et Miegeville et publiées pour la première fois par F. Pasquier et H. Courteault, Foix, 1895 et H. Biu, « Du panégyrique à l’histoire : l’archiviste Michel de Bernis, chroniqueur des comtes de Foix (1445) », Bibliothèque de l ‘ école des chartes, 2002, p. 385-473
  8. G. de La Perrière, Les annalles de Foix, Toulouse, 1539 et B. Hélie, Historia fuxensium comitum, Toulouse, 1540
  9. Histoire des comptes de Foix, Béarn et Navarre, Paris, 1629, p.278
  10. Lou Tresor dou Felibrige, t.II, 1979,p.999
  11. Toulouse, 1628
  12. Toulouse, 1638
  13. Gaston Fébus, Perrin, 2010, p.196 et n. p.461
  14. Revue du Midi, 1833 et La mosaïque du Midi, 1839
  15. « Le Béarnais, par Old Nick Journal de voyage », Les Français peints par eux-mêmes, t.III, Paris, 1842, p.109
  16. Archives départementales de Haute-Garonne, BH br 4° 336 https://archives.haute-garonne.fr/ark:/44805/vta61dd39cdb2b2ac9f/daogrp/0#id:201893604?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=621.232,-677.538&zoom=8&rotation=0.000
  17. Comte de C…, Cris de guerre et devises des Etats de l’Europe des provinces et villes de France et des familles nobles, Paris, 1852, p.80
  18. Revue des Langues romanes, 1901, p.291
  19. R. Lizop, « Une grande poétesse des Pyrénées, Philadelphe de Gerde », Revue de Comminges, 1947, p.35-45, ici p.37 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6537965v/f451.item
  20. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k768075c/f3.image.r
  21. Gaston Phoebus Comte de Foix et Souverain de Béarn, Pau, 1864
  22. Pau, 1875, p.54
  23. id. p.231 Lespy trouve que ce dicton ne sonne pas très béarnais et est sûrement une invention de l’auteur
  24. «  Numismatique orthezienne », Revue de Béarn, Navarre et Lannes, 1886, p.373-390, ici p.384
  25. A.D. 64 2J129
  26. F. Laurent, Voyage de S.A.I. Louis-Napoléon dans les départements du Centre et du Midi de la France, Paris, 1852
  27. id. p.296-297
  28. Adelin Moulis, historien et félibre ariégeois (1896-1996) a écrit un article sur cette devise, que nous n’avons pas réussi à nous procurer. Il semblerait qu’il attribue la devise à Gaston II, père de Gaston Febus, suivant H. Duclos cité note 4.
  29. O. Galay, « Mémoire sur le 69e régiment provisoire de mobiles (Ariège) pendant la guerre franco-allemande (1870-1871), Bulletin de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, 1904, ici p.360
  30. Les devises des villes de France, p. 355
  31. id. p. 356
  32. Il est possible qu’il n’y ait eu que deux exemplaires. A.D.64,  1J2315 (anciennement dans le fonds Batcave)
  33. Aristocrate champenois, il s’installe avec sa femme dans le château de Sallespisse, commune voisine d’Orthez. Il y crée un cercle littéraire avec Francis Jammes et Adrien Planté.
  34. Reclams, 1901, p.95-99
  35. Historique du 59e RI, Pamiers, et brochure sur Foix, disponible sur internet : http://lepasdoiseau.fr/wp-content/uploads/ext_Foix.pdf
  36. L’Equipe Basket Magazine 8 décembre 1972, p.15
  37. Voir le site d’une descendante de Pierre : Pierre Gentieu, Orthez, Basses-Pyrénées, France | pierrepenny

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