Un exemple remarquable de groupe d’armoiries dans une coseigneurie : La Garde-Guérin

Les groupes d’armoiries

Un groupe d’armoiries désigne une parenté héraldique partagée entre porteurs issus d’un groupe familial et/ou féodal. Cette parenté peut s’exprimer dans la composition des armes, le choix des meubles et/ou des couleurs utilisés sur les écus.

Dès 1919, Louis Bouly de Lesdain consacrait une étude aux groupes d’armoiries du Beauvaisis1, portant un peu de lumière sur ce phénomène héraldique très peu étudié jusqu’alors. Trois décennies plus tard, Pierre Feuchère, apportait à la recherche sur les groupes d’armoiries, le cadre méthodologique nécessaire à son expansion2. À son tour, Michel Pastoureau soulignait l’importance, souvent négligée, de ces parentés héraldiques dans l’apparition des armoiries3. Cependant, et malgré l’intérêt majeur de ces groupes pour la connaissance du premier âge héraldique, ce sujet est encore assez peu abordé par les héraldistes. Il faut dire que la plupart des sources à disposition pour étudier ce phénomène sont souvent tellement lacunaires ou trop tardives, que la recherche en devient presque impossible.

La « parariá » féodale occitane

Les pays occitans ont connu un âge féodal très marqué par le phénomène de co-seigneurie désigné dans la langue de l’époque par les mots de parciariá, pariá ou encore parariá4. En effet, le mot « par » (pair) était au centre d’un champ lexical important en occitan médiéval5, notamment dans le domaine social. Pouvant désigner le simple compagnon ou l’époux, il servait surtout à nommer les seigneurs de noblesse égale ou partageant les droits sur une seigneurie commune, partagée souvent en indivision à la suite d’alliances matrimoniales, d’héritages, de ventes, d’échanges etc… Sa variante « parier » dont le sens initial était égal, identique, semblable, sens qu’il a gardé en occitan actuel, se retrouve par exemple dans le vers de Raimon de Miraval quand il présente la Loba de Penautièr : « Era molher d’un cavayer ric e poderos de Cabaret, pariers del castel. » 6. Le parier est bien ici le coseigneur et peut désigner aussi le copropriétaire, le sociétaire, l’associé.

Ce phénomène de parariá, localement majoritaire dans la féodalité occitane des siècles 11 à 13, explique en partie l’émergence de la valeur de « Paratge » qui va finir par désigner le rang, la qualité, la haute extraction, la noblesse, mais dans une conception assez horizontale de la valeur chevaleresque portée par la lyrique des troubadours.

Certains éléments nous font penser que la seigneurie parièra eut une expression dans l’héraldique occitane naissante, de la fin du 12e siècle au milieu du 13e siècle. Cependant, le décalage chronologique entre la diffusion générale de la coseigneurie entamée dès la fin du 11e siècle et la généralisation des armoiries, un siècle plus tard, ne permet qu’une observation tardive de la collusion entre ces deux phénomènes. Souvent, ce ne sont que des indices qui nous mènent à supposer l’existence d’un groupe d’armes touchant des lignées parièras, comme à Mirepoix (Mirepoix, 09) où les deux principales familles de seigneurs parièrs de Mirepoix, celle de Bellisen et celle de Bataille, portaient un poisson parlant dans leurs armes7. Dans ce cas, c’est le toponyme seigneurial qui aurait donné le code héraldique partagé entre les premiers coseigneurs, probablement apparentés à l’origine, mais utilisant des patronymes ou noms de lignages différents.

Matrice du sceau de Pèire Batalha, coseigneur de Mirepoix.

Un exemple significatif – La Garde-Guérin

Le village de La Garde-Guérin, sur la commune de Prévenchères (Prévenchères, 48), présente pour sa part un exemple clair de groupe d’armoiries, dû probablement à une concordance chronologique exacte entre mise en place de la coseigneurie et adoption d’armoiries par les lignées parièras, à la fin du 12e siècle8. La première mention textuelle de seigneurie partagée apparaît dans un hommage d’un seigneur parier à l’évêque de Mende, daté de 12079, mais la création ex-nihilo du château par le seigneur d’Anduze et l’évêque de Mende, sur une route isolée et périlleuse, serait antérieure de quelques années (dernier quart du 12e siècle).

La Garde-Guérin (photo Wikipédia)

Dans son étude du plafond armorié du doyenné de Brioude (Brioude, 43), Emmanuel de Boos10 s’étonnait de la situation de seigneurie parièra que connaissait le village de La Garde-Guérin à la fin du 13e siècle. Probablement peu informé de cette particularité féodale occitane, il la qualifiait de « curieuse organisation féodale ».
Cependant, cet expert de l’héraldique médiévale ne manqua pas de remarquer que cette originalité féodale trouvait son expression dans l’héraldique : « Les émaux argent et azur semblent en effet le lien qui unit [les] différents seigneurs [de la Garde]». Le vicomte de Lescure avait déjà signalé cette proximité héraldique « On peut remarquer […] La similitude existant entre les blasons des anciennes familles dominantes à la Garde-Guérin… » 11. Il faut dire que le commanditaire de ce décor monumental, le doyen Gaucelm de La Garde, sortait d’une des familles parièras de cette seigneurie. Ainsi, en s’appuyant en partie sur l’association des deux émaux mentionnés, monsieur de BOOS proposait d’identifier entre 9 et 16 armoiries de l’ensemble, avec celles de probables seigneurs pariers de La Garde.

Plafond armorié du doyenné de Brioude.

En effet, ce village du Gévaudan comptait en 1260 pas moins de quatre grandes lignées ramifiées12, les Gaucalmens, les Eralhs, les Jaules et les Bertrandencs, totalisant une trentaine de seigneurs pariers13. L’indigence des sources empêche qu’une parenté claire puisse être prouvée entre ces différentes lignées, mais elles s’intitulaient toutes du nom toponymique de La Garde.

En plus de cela, une bonne connaissance de l’occitan permet de renforcer encore cette hypothèse en repérant dans certains noms et prénoms utilisés dans certains lignages (Blau, Blavet, Blavi), le nom de la couleur bleue – blau / blava en occitan – qu’Emmanuel de BOOS avait pressentie comme un marqueur de parenté héraldique.

Les pariers de 1260 dans et hors du groupe d’armes

La situation héraldique de la seconde moitié du 13e siècle est particulièrement intéressante pour circonscrire le groupe d’armes des seigneurs pariers des origines, présents à l’hommage de 120714, et d’identifier les lignées arrivées ultérieurement dans la parariá.
En effet, les principales familles de seigneurs pariers de la seconde moitié du 13e siècle portaient des armes très voisines comme nous pouvons le voir sur le tableau ci-dessous.

Sous le nom de chaque famille, nous avons fait figurer quand il était connu, le nom du « genus » ou lignage principal auquel elle se rattachait.


Le premier écu « d’azur au chef d’argent« , présente les armes de la famille de La Garde issue de la lignée des Gaucelm15. Cette famille se maintint jusqu’au 18e siècle et ses armes figurent plus d’une fois, pleines ou brisées, dans l’Armorial Général de France16. Le doyen commanditaire des peintures du plafond de Brioude, portant d’ailleurs le prénom lignager de Gaucelm, appartenait à cette famille et en portait les armes brisées par changement de couleurs « d’argent au chef de gueules« .

L’écu suivant, présentant une composition inverse du premier « d’argent au chef d’azur« , appartenait à la famille d’Altier (Altier, 48) qui figure comme parièrs de La Garde dès 1207. Ils faisaient partie de la lignée des Bertrandencs et tombèrent en quenouille en 1375 avec le mariage de Delphine d’Altier avec Armand de Borne17.

Le troisième écu porte « d’azur à la fasce d’argent » et montre les armes de la famille de Blau, connue depuis la fin du 12e siècle et attestée à La Garde en 120718. Leur nom comme leur écu se rattachent à la couleur bleue – blau en occitan – constitutive du code du groupe d’armes des seigneurs parièrs.

Le quatrième écu « d’azur à six besants d’argent posés 3 2 et 1 » montre les armes de la famille de Raimond19 dont Pierre Raimond était coseigneur de La Garde en 1207. Nous ne savons pas à quelle lignée originelle se rattachait la famille de Raimond.

Le cinquième écu présente des armes non identifiées sûrement, mais à rattacher probablement au groupe des seigneurs parièrs. L’attribution de ces armes au groupe des Bertrandencs relève de l’hypothèse étant donné que le « fascé d’azur et d’argent » et ses dérivés possibles (« d’azur à trois fasces d’argent« , « fascé d’argent et d’azur« ) apparaissent 30 fois dans le décor armorié de Brioude et que les Bertrandencs formaient la lignée principale du château en nombre de parièrs à cette époque. E.de Boos proposait d’ailleurs d’y voir quasi certainement des armes de coseigneurs de La Garde.


Voilà donc les armes des cinq familles d’origine présentes encore dans le règlement de 1260. Nous voyons qu’elles respectent toutes le code chromatique d’association de l’argent et de l’azur qu’avait remarqué E. de Boos.
Nous aurions pu y ajouter les armoiries parlantes de la famille de Naves20 qui figurait parmi les seigneurs parièrs de La Garde en 1207, mais qui avait déjà quitté la coseigneurie en 1260. En effet, elles aussi associaient l’azur et l’argent21.

Par contre, les deux familles d’Eralhs et de Borne, portent des armes étrangères au code bicolore observé pour les autres lignées et les deux derniers écus se détachent clairement de l’ensemble.


Les Eralhs (francisé en Hérail) sont bien qualifiés de genus du castrum en 1260 mais leur présence semble moins ancienne que celle du groupe d’origine. En effet, la première mention de Pierre Eralh date de 1212, quand il reçoit une partie de la co-seigneurie22. Plus tard, en 1247, Eracle de La Garde reçoit de Bertrand de Peyremale plusieurs maisons dans le château, augmentant ainsi leur part de seigneurie. Cette arrivée se fait donc après la création du groupe d’armoiries associant l’azur et l’argent. Les armes du lignage blasonnées « d’or au chêne de sinople » par Lescure23 se révèlent plutôt parlantes avec l’adoption d’un « arbre » qui devait probablement être à l’origine un érable parlant (auseral en occitan)24.


Quant à la famille de Borne, originaire du Vivarais, elle semble bien avoir intégré le genus des Jaules par alliance au milieu du 13e siècle (1ère mention en 1253) et être donc entrée aussi dans la parariá assez tardivement, ce qui pourrait expliquer aussi l’éloignement de ses armoiries25 du « code » de couleurs adopté par les autres lignages fondateurs. Là aussi, le caractère parlant de l’ours (Bear/Boor) est à signaler, d’autant plus que sa référence aux vieilles langues germaniques peut être surprenant dans notre coin du Languedoc médiéval où les souvenirs franc et wisigoth commençaient à dater.

Le sceau des seigneurs pariers de La Garde

Nous finirons par parler du sceau commun des seigneurs pariers de La Garde. Dans son ouvrage sur la seigneurie collective26, Hélène Debax a montré l’existence de sceaux originaux, faits pour représenter la collectivité co-seigneuriale comme une entité morale, dépassant la simple addition individuelle de l’ensemble des seigneurs pariers. Ces sceaux ou bulles semblent avoir été très rares et les quelques exemples étudiés par cette autrice, principalement provençaux, se contentent le plus souvent de rappeler dans leurs légendes la pluralité seigneuriale avec l’utilisation de la formule DOMINORUM.


Dans le corpus étudié, seuls les exemples de Ménerbes (Ménerbes, 84) et de L’Isle-sur-la-Sorgue (L’Isle-sur-la-Sorgue, 84) présentaient une volonté de figuration symbolique de la coseigneurie. Deux tours symbolisant peut-être la multiplicité des pouvoirs pour Ménerbes et une truite évoquant le nom de la ville et les droits partagés sur la rivière de Sorgue pour L’Isle. La figuration de trois personnages au revers du sceau de L’Isle-sur-la-Sorgue venait compléter la légende + E DOMINORUM tout en représentant cependant non pas les coseigneurs mais plutôt les trois consuls de la communauté. Il faut dire que ces deux exemples ont la particularité de montrer des sceaux associant seigneurs pariers et consuls comme le montrent les légendes :

SIGILLUM DOMINORUM + CONSULUM MENERBE

+ SIGILLUM CONSULUM INSULE + E DOMINORUM

Le sceau des seigneurs pariers de La Garde se détache clairement de ces modèles. Les coseigneurs y sont représentés par la figure d’un chevalier en armes, prêt à combattre. Cette image martiale rappelle sûrement les origines de la fondation du château de La Garde, implanté au milieu de l’Estrada publique de la Regordane entre Villefort (Villefort, 48) et Prévenchères, sur un plateau haut et sauvage, afin d’assurer la sécurité de ce tronçon de route stratégique entre le Vivarais et le Gevaudan, les Cévennes et le Velay27.

Sur l’avers, ce chevalier est entouré de la légende + S . DOMINORUM DE LAGARDA.

Le revers présente Saint Michel terrassant le dragon et entouré de la légende + S . MICHAELIS ARCHANGELI. Saint Michel était le patron de la communauté des seigneurs pariers et la chapelle castrale était placée sous le vocable de cet archange militaire.

Les figures tutélaires du chevalier et de Saint Michel se retrouvent sur deux linteaux de pierre de la maison seigneuriale du château.

Olivier Daillut-Calvignac

  1. L. Bouly de Lesdain, Sur quelques groupes d’armoiries appartenant à la région du Nord, 1919.
  2. P. Feuchère, L’écusson en abîme et ses brisures dans la France du Nord au Moyen-Âge, SFHS, Paris, 1948.
  3. M.Pastoureau, Traité d’héraldique, Picard, 1997.
  4. Dans son ouvrage La seigneurie collective – Pairs, pariers, parage, les coseigneurs du XIe au XIIIe siècle, PUR, 2012, Hélène Débax a défini un large champ d’étude sur ce phénomène présent en particulier en Occitanie médiévale. Nous pouvons aussi citer les études de P.-Y. Laffont, Contribution à l’histoire de la coseigneurie dans le Midi aux XIIe et XIIIe siècles. L’exemple du Vivarais et de ses abords, dans A. Bleton-Ruget, M. Pacaut et M. Rubellin (dir.), Georges Duby, regards croisés sur l’œuvre. Femmes et féodalité, Lyon, 2000, p.99-113 et de G. Butaud, Aperçus sur la coseigneurie en Comté Venaissin (XIIe-XVe siècles), MEFRM – 122/1, 2010, p.63-87
  5. Voir M. Raynouard, Lexique roman ou dictionnaire de la langue des troubadours, t.IV, 1844.
  6. Elle était la femme d’un chevalier riche et puissant de Cabaret, coseigneur du château.
  7. Le poisson –peis en occitan – rappelle ici le toponyme Mirapeis interprété comme mira-peis, littéralement regarde-poisson. Voir https://eraldica-occitana.com/mirapeis-matritz-de-sagel/
  8. L’histoire et la nature assez originales de cette coseigneurie ont été étudiées de longue date. Nous pouvons orienter le lecteur vers les travaux de Ferdinand André, La Garde-Guérin et ses consuls, Bulletin de la Société d’agriculture, industrie, sciences et arts de la Lozère, tome XXI, 1870, pp.55-97 ; Charles Porée, Les statuts de la communauté des seigneurs pariers de la Garde-Guérin en Gévaudan (1238-1313), in Bibliothèque de l’école des chartes, 1907, tome 68, pp.81-129 ; et plus récemment Marie-Lucy Dumas, Aux origines des chevaliers pariers de La Garde-Guérin, in Le Lien des Chercheurs Cévenols, n°174, 2013.
  9. AD48, Titres de Je la Garde-Guérin, n°2. Nous y trouvons comme seigneurs pariers mentionnés Guigon de La Garde et Gaucelm son frère, Galtier de La Garde, Guillaume de La Garde, Pons Raimond, Blavi, Pons d’Altier, Etienne d’Altier, Guillaume d’Altier, Guillaume de Naves, Guillaume de Châteauneuf dit le Domp, Guy de Châteauneuf dit Comtor, et G.Meschin du Tournel le Jeune.
  10. E.de Boos, Cahiers de la Haute-Loire, 1991, p.129-193.
  11. Lescure, Armorial du Gévaudan, 1929, p.332.
  12. C’est le texte du troisième règlement de co-seigneurie, daté du 27 juillet 1260, qui mentionne explicitement « de quolibet genere dicti castri que quatuor esset noscuntur… Gaucalmens… Eracliis… Gaules… Bertrandencs ».
  13. H.Débax, op. cité p. 269, 330-331 et corpus n°80. Ces noms de lignées étaient issus des prénoms lignagers Gaucelm, Eracle, Jaules et Bertrand, que portaient les coseigneurs du château. Voir aussi l’article de M.-L. Dumas, À propos de l’appellation « chevalier parier » de la Garde-Guérin https://www.academia.edu/35131603/Aux_origines_des_chevaliers_pariers_de_La_Garde_Gu%C3%A9rin_doc
  14. Nous avons retiré de l’étude les trois coseigneurs éminents des familles de Châteauneuf de Randon et du Tournel qui, tout en tenant des parts de la coseigneurie comme barons dominants du pays, ne faisaient pas vraiment partie du groupe des milites installés à La Garde.
  15. Sur cette famille de La Garde, voir Lescure, op. cit. p.498 et H.Débax, op.cit. P.331 et seq.
  16. Vol.XIV, Languedoc 1, pp.314, 449, 792 et 810, vol.XV Languedoc 2 p.1814.
  17. Sur la famille d’Altier, voir Lescure, op.cit. p.286-287 et H.Débax, op.cit. p.331 et seq.
  18. Lescure, op.cit. p.332.
  19. Lescure les blasonne « d’azur à six besants d’or » (op. cit p.710) et elles apparaissent « d’or à six tourteaux de gueules » dans l’écusson brochant des armes de Jean-Jacques de Raimond, seigneur de Saint-Etienne-Vallée-Française dans l’Armorial Général de France, vol.XIV, Languedoc 1, p.80. Cependant, elles sont bien peintes d’azur et d’argent sur le plafond du doyenné de Brioude et E. De Boos les a bien identifiées ainsi.
  20. D’azur au navire (nau en occitan, navis en latin) d’argent fretté et voilé du même, flottant sur des ondes de même.
  21. Sur cette famille, voir Lescure, op cit. p.186.
  22. AD30 1F25
  23. Lescure, op. cité p.522.
  24. Nous proposons donc de revoir le blasonnement de Lescure en donnant « d’or à l’érable de sinople« .
  25. D’or à l’ours rampant de sable.
  26. Débax, op. cité p.299-302
  27. Selon les recherches de Guy Hérail de Brizis, mentionnées par Marie-Lucy Dumas, op. cit., la fondation d’une fortification tenue par une garnison d’hommes d’armes dans ce lieu serait due à un accord entre le seigneur d’Anduze et l’évêque de Mende pour contrôler ce passage réputé dangereux..

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